mardi 18 avril 2017

TRAJECTOIRE - Trajet vers toi


Trajectoire : quel beau mot qui suggère en lui comme des idées de trajet, de jet, de toi et in fine de , comme la note de la gamme de do à do, ou serait-ce de dos à dos ? Reste la lettre c dont je choisi parce que cela m’arrange plutôt bien qu’elle sera la terminaison de l’abréviation « etc. »

Trajet :
Bin oui, aller en Inde implique un trajet ; cha ché chur. Et pour faire concis, en l’occurrence : une 1ère course contre la montre du domicile bruxellois à l’aéroport flandrien de Zaventem, 3 vols de plusieurs heures de la même lilliputienne capitale à la gargantuesque Inde, et plus précisément Amritsar ; delà 5h de taxi, puis 12 heures de bus jusqu’à presque Rishikesh ; presque car alors restait encore une demi-heure de taxi (et en Inde, c’est le genre de choses qui laissent des souvenirs surtout quand c’est à travers une dense forêt densément peuplée) pour atteindre le pont près de l’hôtel ; oui près et pas « à » car il y avait tout en portant vos valises et affaires pour 1 mois (mais pourquoi j’ai pris tant de choses aussi lourdes et encombrantes?) encore à marcher quelques courtes minutes qui parurent – il faut bien vous l’avouer - fort longues et totalement épuisantes.

Jet :
Quitte à me répéter et comme vous avez pu le constater : l’Inde ce n’est pas à un jet de pierre de la petite Belgique, qui n’est pourtant pas que le plat pays. Cette remarque à l’attention de nos aimables amis français dont certains sont encore persuadés que l’on parle tous comme Brel, une fois. Alors que ce fameux « une fois » n’est jamais que la traduction littérale du « eens » flamand qui en fait ne se traduit pas, mais que les flamands ont pas encore compris que ça se disaient pas en français. 

Et en Inde, pour y arriver, faut d’ailleurs mieux s’y jeter à corps perdu. De toutes les façons, corps, cœur, âme, ne vous en faites pas ; tout y passera. L’Inde, pourvu que vous y alliez dans une idée de développement personnel – et j’ai la conviction que même d’ailleurs si vous n’y allez pas dans cette idée- c’est le pays qui vous fera toucher l’ombre de votre lumière et les lumières de vos ombres, de toi à un jet l’une de l’autre et les unes des autres.

Toi :
Justement nous y voilà: toi, c’est-à-dire moi en tant que narrateur. Vous me suivez toujours ? Freud lui parlait du ça et du surmoi, je ne m’y avancerai pas, en tous cas pas hic et nunc (ici et maintenant). Mais creuser profondément en toi, tu verras vite que c’est en quelque sorte oser enlever son toit, ses protections, ses cuirasses et aller à l’encontre de sa part de divinité. C’est là notre touche d’impressionnisme : encore ombre et lumière ? Oui décidément on n’en sort pas.

Ré :
Do – ré – mi – fa – sol –la – si - do, c’est une histoire de huit notes, celle de la gamme allant du rock à la musique classique, du negro spiritual aux chants grégoriens. J’en passe et des meilleurs. La gamme, OK oui mais, laquelle ? Il y a la connue, celle qui va de do à do mais celle-là-même comporte plusieurs clés. 

Alors un chemin ou des chemins ? Bin, bon, euh que je t’explique, enfin que j’essaye : un cheminement comporte plusieurs chemins à plusieurs niveaux, et encore ne faudra-t-il pas omettre d’identifier les fils des visibles et invisibles.

Et quand nous parlons de « dos à dos », c’est aussi et surtout parce que tout cela a bon dos (en éducation judéo-chrétienne : souffrez ici-bas, vous en serez récompensé là en haut ; alors même que notre bon Pape François a reconnu que l’enfer et le paradis, cela n’existait pas. On s’est fait eu quoi ! A l’école, les « maîtres » nous racontent vraiment n’importe quoi). Ou alors que cela va être mis sur le dos d’un autre, des autres. Moi pas responsable, ou si, mais alors je ne suis pô coupable. Ce n’est pas moi, c’est lui.

Etc. :
Bref, les excuses et autres con – frictions on va se les renvoyer dos à dos. Et à partir de là, l’histoire n’en finira plus de rebondir pour ne plus en finir, d’où heureusement il y a la fameuse lettre c du mot latin et caetera.

En conclusion, un chemin sera fait de trajectoires, elles-mêmes porteuses d’avis, de leçons, d’apprentissages vers une amélioration nous menant à un ailleurs, ici et là-bas. Elle se composera de trajets variés et de jets variables pour finir en une sonorité d’un tout vibratoire qui entrera en résonance entre soi-même et l’environnement, autrement dit l’univers, ou encore tous unis vers. Résumé en une phrase, cela devient : tout est interconnecté.


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