jeudi 27 avril 2017

Cérémonies




Cérémonie d’ouverture des cours

Elle est censée commencer ce premier jour à 16h30.
A 16h45 je me réveille en sursaut, regarde par la fenêtre et voit toutes une série de nattes posées auprès d’un brasier et les participants qui l’entourent.

Dans ma précipitation à prendre ma propre natte (ce qui se révélera pas du tout nécessaire), je fais tomber ma pierre de protection pour les peines de cœur. Astrid y voit un « mauvais » présage et trouve dès lors qu’il m’est urgent de la faire nettoyer. Réflexion faite, pour ma part j’y vois plutôt un bon présage. Si elle est tombée, c’est que je n’en n’ai plus besoin car je suis déjà dans un lieu protégé. 

La cérémonie est celle du feu dans laquelle se combineront les 4 éléments, une 1ère invitation à ouvrir le 3ème œil et se terminera par une offrande de la terre au feu. A la toute fin, après 4 « toucher » (au front, au nez et sur le bout de chaque favori) nous recevrons un collier de fleurs orangées et très odorantes ainsi qu’un petit morceau de massepain. Le tout n’aura duré qu’1 heure.

Cérémonie du feu au bord du Gange.

Cela se déroule sur un endroit spécialement prévu pour avec gradins (en fait les marches d’un gigantesque escalier), un orchestre live fortement amplifié, une foule bigarrée aussi nombreuse que bousculante et pas mal d’officiants (jeunes et moins jeunes) tous de jaune vêtu.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que cela a de l’allure. Quand le bac principal est bien enflammé, plusieurs lampes à formes variées y sont allumées et tenues par ces officiants qui se dispersent dans la masse des spectateurs qui s’empresse d’essayer de les toucher. 

C’est à ce moment leur façon pratique de participer à la cérémonie, mais attention à bien saisir la tige qui soutient ces petits feux par le bas et à ne pas faire comme moi : heurter le foyer, brûlure foudroyante garantie. Ca fait « bich », comme on dit chez moi.

Je vais le plus vite possible plonger ma main dans le Gange au milieu d’ablutions très codées, on ne sait jamais, des fois que l’eau s’y révélerait miraculeuse … peine perdue et pourtant le simple fait qu’autant soient là à y tremper dans un manque absolu d’hygiène sans qu’il n’y ait de maladies est déjà un miracle en soi. Heureusement que j’ai à l’hôtel de la crème pour ce genre de problème. Mais le temps d’y arriver, j’ai déjà sur mon doigt une belle et fameuse cloque.

Durant l’avant-cérémonie j’en ai profité pour confier au fleuve sacré les quelques morceaux gardés de ma pierre bleue, reliquat de ce qui reste après sa chute dans ma chambre tout au début du séjour. Astrid me l’avait conseillé en façon de dire au-revoir à un passé récent de ma vie (la longue procédure de divorce) et de demander que plus jamais je n’ai à subir l’influence de certaines personnes toxiques. L’idée n’étant pas de couper tous contacts avec ces gens mais de mettre en place le nécessaire pour ne plus autant en souffrir.

Le code pour se « nettoyer » religieusement dans le Gange est le suivant : prendre de l’eau en ses deux mains jointes et la verser sur le corps en partant de la tête, s’y reprendre à plusieurs fois en se frottant tout le corps du haut vers le bas ; d’aucun(e)s osent même en boire et en reprendre. Rappelons quand-même que le Gange fait partie des fleuves les plus pollués au monde.


Pour ma part, j’ai juste fait trempette des pieds ; deux fois : une première jusque comme ça pour pouvoir dire que je l’ai fait, une deuxième pour en prendre un cliché, hein, des fois qui en auraient qui me croiraient pas, tout en tentant de faire des photos – elles seront toutes ratées - de petites lumières entourée de fleurs sur de minuscules barquettes en papier poussées par le courant et dérivant de ci de là. Ce spectacle a quelque chose de merveilleux, presque magique.

Ensuite, juste avant de quitter les lieux, pour ceux qui le souhaitent, contre offrande sonnante et trébuchante un personnage dans un petit bâtiment entouré de multiples statues de dieux indous vous donne un peu de nourriture à leurs offrir et vous met un point rouge sur le front. C’est l’indication pour tout et un chacun que vous avez participé à une cérémonie de purification.

Ceci dit, la cérémonie a beau être finie, certain(e)s sont encore dans un état de semi-transe. Ils crient joyeusement et se congratulent les uns les autres. Pour la plupart, ils gesticulent de façon impressionnante; certains dansent, d’autres frappent en rythme dans les mains. Bref, c’est pas fini pour tout le monde.

Détail amusant : le guide nous fait reprendre nos chaussures à un comptoir payant pour nous les faire aussitôt enlever quelques mètres plus loin (il faut être pieds nus pour recevoir the point rouge) pour ensuite les remettre immédiatement afin de rentrer à l’hôtel. Y a intérêt car les chemins y menant sont escarpés, relativement étroits et jonchés de déchets et de déjections … Or comme nous sommes quasi dans le noir, nous ne voyons pas vraiment sur quoi nous marchons.


L’inde est décidément impénétrable, de jour comme de nuit, un pays où vous passerez continuellement, en une fraction de seconde, sans que rien ne vous y prévienne ni prépare, du magnifique au dégoûtant. Cette atmosphère, vraie montagne russe émotionnelle, on l’aime ou on la déteste mais l’indifférence n’est pas à l’ordre du jour. 

Ici, vous serez suffoqué autant par la beauté de paysages, de certains monuments, des rites, des gens, de leur sourire et vêtement éclatant de couleurs que par des odeurs nauséabondes, par l’insalubrité et l’instabilité de certains bâtiments qui vu leur état semblent pour le moins défier les lois de la gravité, par une bousculade de flux ininterrompus et du bruit, des bruits plutôt, en permanence ; sans parler d’un manque évident d’un début de commencement de quelque chose qui ressembla à de l’hygiène. 

Tout se côtoie, se touche, interpelle, choque ou ravit. D’ailleurs, ce n’est pas d’Inde mais des Indes qu’il faudrait s’entretenir tant le patchwork est varié, d’un endroit à un autre, d’une région à une autre, du nord au sud. Un de mes amis y est déjà venu plus de 11 fois, sac à dos sur l’épaule pendant 2 à 3 mois, et il estime qu’il n’en n’a toujours pas fait le tour. Ce voyage devrait donc en appeler d’autres. 

mardi 18 avril 2017

L'ECRITURE VERSUS L'ECRIT DURE



Question : l’écrit, c’est fait pour durer ?

Bin justement, c’est une bonne question. Un petit retour en arrière s’impose.

Depuis toujours, l’écriture m’est thérapeutique, enfin plutôt dans le sens « terre – happy » (terre heureuse) comme s’intitulait le spectacle d’un comique belge. En effet, depuis tout jeune, atteint d’une logorrhée verbale - comme dira plus tard le frère d’une ex « Hugues n’a rien à dire, mais il ne sait pas comment » - bref, il possède une certaine facilité d’expression ; de là à dire qu’il a quelque chose à dire et qu’elles vont perdurer, il y a sans doute de la marge.

L’écrit, pensais-je, oblige à synthétiser, à prendre du recul, permet de mettre ses idées en place, peut être lu et relu ; et puis surtout si « verba volant, scripta manent » (Si les paroles s’envolent, les écrits restent).

Ha chouette, par définition donc, c’est fait pour passer à travers les travers du temps. Dis donc, de tout temps, je n’aurai jamais répondu aussi vite à une question que je me posais. C’est louche. Je ne dois pas en avoir fait le tour. Creusons un peu.

Ecrire me permet de me vider la tête, enfin de la vider c’est juste une expression car elle ne veut pas rester vide celle-là : toujours à pérorer, commenter, penser, réfléchir, imaginer.

Alors écrire me permet-elle de synthétiser ?
A 1ère vue, oui, cf. surpra et ce presque excès de vitesse dans LA réponse à LA question. Mais j’me connais : grand spécialiste de l’ex-cursus, cela va m’être surtout un prétexte pour parler d’autres choses, du genre « euh je sais pas »; enfin c’t’un genre comme un autre, non ?

Prendre du recul ?
Ha, ça oui. Sauf en écriture automatique, par principe même l’écrit m’est une prise de recul par rapport aux choses et aux gens, une manifestation de cette façon de voir et d’exprimer différemment du commun des mortels malgré que j’en sois un quand même, de mortel, surtout devant l’Eternel. Ha, que c’est beau l’indicible. Comme disait Woody Allen : « C’est long l’éternité, surtout vers la fin ».

Permettre de mettre ses idées en place. ?
Ou à tout le moins, mettre des idées en place ; mais en s’évertuant à avoir un début, un milieu et une fin. Voilà déjà un sensible progrès par rapport à l’expression orale de votre humble serviteur : - Tu t’y retrouves toi dans ce qu’il a dit ? C’est quoi le rapport avec notre discussion ? Tu y comprends quelque chose ? - Pô grave, laisse couler, c’est Hugues. Faut pas chercher à le suivre, sinon t’as pas fini de marcher.

Peut être lu et relu.
Enfin pour être lu, faudrait qu’on ait envie de lire. Jusque-là, ça va. Les commentaires sont : encore. Qu’est-ce qu’il y a comme maso dans le monde ! C’est étonnant. Quant à être relu … Pour celui qui écrit, certainement. Pour les autres, l’avenir nous le dira lorsque fin du XXI siècle dans les écoles et les dictionnaires vous découvrirez le mot « richardise », dont la définition est: se dit d’une chose écrite par un inconnu qui sait ne rien dire mais le fait si bien que le vulgum pecus en redemande ».

Cette fois ça y est, j’ai répondu à la question. Je suis passé à la postérité même si c’est un peu à la façon d’la tombe du soldat inconnu, m’enfin on en parle.


Hugues Richard, tu connais tu connais ?

PARLER DE L'INEXPLICABLE


                             

-      J’ai peur.

-      Peur, mais peur de quoi ?

-      Bin, que le ciel, i(l) me tombe sur la tête. Et en plus, au plus les choses se passent bien et bien longtemps, dans la durée quoi, genre : le bonheur est là, il s’installe, con-for-ta-ble-ment, i(l) bouge plus, plus d’ennui, de tracas, de soucis; au plus cela m’inquiète … car je me dis que ce qui va alors me tomber dessus, ça (ne) va pas être de la tarte mais du bien solide, genre ciment – béton armé assermenté du label Communauté Européenne ; the machin hors du commun, lourd et indestructible provoquant en cas de malheur de gros grôs dégâts. Bref, une période heureuse, c’est vachement inquiétant. Et si par miracle, disposant d’un optimisme bêtement bea, tu t’y habituerais, tu te rends compte ; c’est quelque chose que tu peux perdre.

Alors j’ai peur de ce que j’ai, j’ai peur de ce que je n’ai pas, j’ai peur de ce que je pourrais avoir, j’ai peur de ce que je pourrai ne pas pas avoir, j’ai peur de perdre ce que j’ai ou encore de perdre ce que j’aie eu. J’ai la frousse quoi.

-      Oh, t’inquiète, t’as vu l’état du monde actuel ?

   Aux USA, ils sont passés d’un président NOIR à un blanc complètement dingue avec sa moumoute de supermarché et ses avis tantôt simplistes tantôt contradictoires, en France les candidats aux élections ne savent tellement plus quoi faire de leurs multiples casseroles, vraies ou inventées, que le président finirait peut-être bien par être incarné par une blondasse genre Front National au front aussi buté que celui de son père, en Belgique ils ont un gouvernement qui n’est même pas encore tombé. 

   En Syrie, les combats c’est quand même tout autre chose que la guerre des boutons. En Turquie y a un président qui se verrait bien dictateur et qui pousse la plaisanterie jusqu’à demander par référendum l’accord de son peuple pour lui donner les pleins pouvoirs. 

   En Russie Poutine voudrait reconstruire la grandeur de l’ex URSS et son envie – besoin d’être connecté à la mer est sans limite. En Corée du Nord, c’est à qui a la plus grosse bombe. Jusqu’ici ils se contentent de la montrer mais ils pourraient être tentés un de ces jours de l’utiliser. En chine, il y a 30 ans, alors que c’était la loi de l’enfant unique ils en naissaient un toutes les trois secondes, et maintenant qu’ils ont supprimés cette loi, t’imagines, ça doit être trois par seconde. En Inde, c’est le pays au monde où il y a le plus de viols.  Non vraiment, t’inquiète pas ! Tout va mal. Et pour longtemps.

-      Ha non peut-être ! (formule typiquement belge qui signifie en fait « oui ») ; cela, ça ne va pas non plus. Y a quand même pas une entité supérieure qui aurait créé ce monde pour qu’il n’y ait que malheurs and C° ? C’est absurde. Cela n’aurait pas de sens. 

   Je sais bien qu’il y a eu le coup de la pomme, Eve, Adam et tout ça ; mais dis donc pour un Dieu dit juste et miséricordieux (pour rappel, entre dieux on ne se mange pas) ; celui-là, il a plutôt la rancune tenace.

-      Houlà une entité supérieure … mais tu t’entends ? Dans deux minutes tu vas me parler de l’existence de mondes visible et invisible, tu vas m’affirmer qu’ils sont connectés entre eux, que d’ailleurs tout est connecté, que tout est dans tout, que tout a du sens et que choses et gens ici-bas ne sont que vibration, que d’ailleurs la mort n’est qu’un passage d’un état vibratoire vers un autre, que tomber c’est pas grave mais que ce qui importe c’est la façon et la vitesse avec laquelle tu te relèves, que ce qui arrive c’est pas bon ou mauvais en soi mais que c’est ce que tu en fais qui est important, que tout est expériences - opportunités de leçons et d’apprentissages, que tout est d’abords à  accueillir, ensuite à accepter pour enfin assumer.

C’est pas vrai, c’est à croire que t’as fait un séjour en Inde, toi !

-      Absurde, il est, n’est-il pas, je dis plutôt car s’il n’est pas nécessaire d’aller là-bas pour saisir, comprendre, vivre et ressentir tout cela, y aller ça peut aider.

Il ne me reste plus dès lors qu’à vous un bon voyage, ici, maintenant, à l’intérieur de vous, ou alors … ailleurs.


TRAJECTOIRE - Trajet vers toi


Trajectoire : quel beau mot qui suggère en lui comme des idées de trajet, de jet, de toi et in fine de , comme la note de la gamme de do à do, ou serait-ce de dos à dos ? Reste la lettre c dont je choisi parce que cela m’arrange plutôt bien qu’elle sera la terminaison de l’abréviation « etc. »

Trajet :
Bin oui, aller en Inde implique un trajet ; cha ché chur. Et pour faire concis, en l’occurrence : une 1ère course contre la montre du domicile bruxellois à l’aéroport flandrien de Zaventem, 3 vols de plusieurs heures de la même lilliputienne capitale à la gargantuesque Inde, et plus précisément Amritsar ; delà 5h de taxi, puis 12 heures de bus jusqu’à presque Rishikesh ; presque car alors restait encore une demi-heure de taxi (et en Inde, c’est le genre de choses qui laissent des souvenirs surtout quand c’est à travers une dense forêt densément peuplée) pour atteindre le pont près de l’hôtel ; oui près et pas « à » car il y avait tout en portant vos valises et affaires pour 1 mois (mais pourquoi j’ai pris tant de choses aussi lourdes et encombrantes?) encore à marcher quelques courtes minutes qui parurent – il faut bien vous l’avouer - fort longues et totalement épuisantes.

Jet :
Quitte à me répéter et comme vous avez pu le constater : l’Inde ce n’est pas à un jet de pierre de la petite Belgique, qui n’est pourtant pas que le plat pays. Cette remarque à l’attention de nos aimables amis français dont certains sont encore persuadés que l’on parle tous comme Brel, une fois. Alors que ce fameux « une fois » n’est jamais que la traduction littérale du « eens » flamand qui en fait ne se traduit pas, mais que les flamands ont pas encore compris que ça se disaient pas en français. 

Et en Inde, pour y arriver, faut d’ailleurs mieux s’y jeter à corps perdu. De toutes les façons, corps, cœur, âme, ne vous en faites pas ; tout y passera. L’Inde, pourvu que vous y alliez dans une idée de développement personnel – et j’ai la conviction que même d’ailleurs si vous n’y allez pas dans cette idée- c’est le pays qui vous fera toucher l’ombre de votre lumière et les lumières de vos ombres, de toi à un jet l’une de l’autre et les unes des autres.

Toi :
Justement nous y voilà: toi, c’est-à-dire moi en tant que narrateur. Vous me suivez toujours ? Freud lui parlait du ça et du surmoi, je ne m’y avancerai pas, en tous cas pas hic et nunc (ici et maintenant). Mais creuser profondément en toi, tu verras vite que c’est en quelque sorte oser enlever son toit, ses protections, ses cuirasses et aller à l’encontre de sa part de divinité. C’est là notre touche d’impressionnisme : encore ombre et lumière ? Oui décidément on n’en sort pas.

Ré :
Do – ré – mi – fa – sol –la – si - do, c’est une histoire de huit notes, celle de la gamme allant du rock à la musique classique, du negro spiritual aux chants grégoriens. J’en passe et des meilleurs. La gamme, OK oui mais, laquelle ? Il y a la connue, celle qui va de do à do mais celle-là-même comporte plusieurs clés. 

Alors un chemin ou des chemins ? Bin, bon, euh que je t’explique, enfin que j’essaye : un cheminement comporte plusieurs chemins à plusieurs niveaux, et encore ne faudra-t-il pas omettre d’identifier les fils des visibles et invisibles.

Et quand nous parlons de « dos à dos », c’est aussi et surtout parce que tout cela a bon dos (en éducation judéo-chrétienne : souffrez ici-bas, vous en serez récompensé là en haut ; alors même que notre bon Pape François a reconnu que l’enfer et le paradis, cela n’existait pas. On s’est fait eu quoi ! A l’école, les « maîtres » nous racontent vraiment n’importe quoi). Ou alors que cela va être mis sur le dos d’un autre, des autres. Moi pas responsable, ou si, mais alors je ne suis pô coupable. Ce n’est pas moi, c’est lui.

Etc. :
Bref, les excuses et autres con – frictions on va se les renvoyer dos à dos. Et à partir de là, l’histoire n’en finira plus de rebondir pour ne plus en finir, d’où heureusement il y a la fameuse lettre c du mot latin et caetera.

En conclusion, un chemin sera fait de trajectoires, elles-mêmes porteuses d’avis, de leçons, d’apprentissages vers une amélioration nous menant à un ailleurs, ici et là-bas. Elle se composera de trajets variés et de jets variables pour finir en une sonorité d’un tout vibratoire qui entrera en résonance entre soi-même et l’environnement, autrement dit l’univers, ou encore tous unis vers. Résumé en une phrase, cela devient : tout est interconnecté.