mercredi 14 juin 2017

« T’as des habits pour bricoler ? » « Moi non, mais mes amis oui.

Voilà le dialogue d’un récent samedi entre votre humble serviteur et le compagnon de l’amie que j’aidais du mieux que je pouvais dans ses travaux d’aménagement de gîte.

Faut dire - et pour ceux qui me connaissent un peu c’est une évidence vite évidente – que je ne suis pas très doué pour le bricolage. Mais en plus, ce jour-là comme je n’avais pas bien dû lire l’email d’ « invitation »  à cette journée, je croyais que j’allais participer à quelques séances de yoga.

Et donc je m’étais habillé pour la circonstance :  soit avec des vêtements amples et relax effectivement totalement inadaptés aux différents travaux qui me seront confiés, à savoir, dans l’ordre : dans le grenier décrochage de néons et d’leurs câblages, au rez-de-chaussée noircir un ancien et volumineux  four avec une sorte de cirage pour finir – et cela m’a littéralement achevé au propre comme au figuré - de ranger dans une remise des bûches, lattes, petites branches d’arbre, poutres, etc. afin de dégager de la place pour amener d’autres bois que j’aurai également le plaisir de porter d’un endroit à un autre. 

Alors même que dans un futur proche, ils devront tous être ressortis afin d’être découpés à taille utile pour rentrer dans les différents fours de la maison. Cela m’a donné un peu l’impression de faire le boulot de Sisyphe, soit de faire quelque chose sans fin qui a aussi peu de sens que d’utilité.

Sisyphe, selon le mythe grec, est condamné par les dieux à pousser une pierre au sommet d’une montagne. Or une fois ce sommet atteint la pierre roule jusqu’en bas et il lui faut recommencer l’opération.

Une soirée à la « Vigne philosophe » terminera cette longue journée et nous nous donnons rendez-vous la semaine prochaine, même heure même endroit.

Ce samedi donc me voici équipé : vieux jeans délavé et déchiré, pull avec trous aux manches et (belle) chemise. Bin oui, les autres, je les ai jetées.

Et c’est avec enthousiasme que je m’attelle aux travaux du grenier.
Comme il a brulé, les poutres sont noires de noir, et il m’est demandé dans un premier temps de faire disparaître les plus ou moins grandes taches de couleur blanche sur les dites poutres. Ces dernières sont des éclaboussures de peinture, survenues au moment où certains ont dû clacher avec grande énergie les murs reconstruits, plutôt que d’y laisser glisser le pinceau tout en douceur.

Muni de gants, je m’empare de l’engin idoine.
Pas terrible l’engin, je dois passer et repasser un nombre de fois certains avant d’apercevoir comme l’ombre d’une évolution, sauf quand plutôt que de mettre l’outil à plat sur le bois, je le mets perpendiculaire. Là, l’évolution se voit presqu’à l’œil nu. Mais demande encore de passer, passer et repasser pour qu’il n’y ait vraiment plus aucune trace visible de ce foutu blanc.

Je m’en ouvre à mon amie qui transmet à son copain qui arrive avec un outil plus performant. Mais, me dit-il : « il faut veiller à bien positionner la feuille de ponçage quand elle est usée afin de respecter les trous qui permettent à l’appareil de respirer ». 

Opération bien délicate pour le grand myope que je suis à vision plutôt monoculaire. Ce qui signifie que les objets sont rarement là où je les situe. Je referai pourtant cette manœuvre trois fois en la recommençant bien sûr un nombre incalculable de fois pour fort bien la disposer…

Ha cette fois, cela va plus vite, mais qu’est-ce que cela produit comme poussière ! Sur ces murs tout blancs, ce noir ne produit pas d’ailleurs le meilleur des effets… Mais en soufflant fortement dessus juste après mon passage sur les poutres, le tout s’envole à qui mieux mieux et sali « joliment » ma chemise bleue.

De deux étages plus bas monte une voix : « Attention aux agrafes qui sont plantées dans les poutres, cela pourrait déchirer l’abrasif ».
Pas de souci a priori, je passe ma main dégantée, sent les dites agrafes et avec un tournevis les enlève. Enfin enlever, lors de la dite manœuvre, elles ont une fâcheuse tendance à se casser. D’où je descends au rez-de-chaussée pour demander une autre pince.

Et j’en reçois une sacrément efficace, à une nuance près : elle coupe plutôt que pincer. Du coup le morceau qui reste dans la poutre est encore plus petit et encore plus dangereux pour la machine.

Une autre pince svp ? Celle-ci est tellement petite qu’elle ne pince quasi pas mais, à force de ténacité agrémentée de gros soupirs, j’arrive petit à petit à enlever ces diables de restes tout en décidant d’être pour la suite plus adroit afin de ne pas casser les dites agrafes en les retirant. Je progresse doc, je progresse.

Ceci dit, j’ai l’impression que cela n’avance toujours pas très vite.
Après un repas frugal composé de tartines et de fromages durs de la région que, à défaut de connaître, je goûte avec plus ou moins de succès. Y en quand même de très spéciaux : fromage dit bleu, fromage à base de carottes, fromages de chèvre (faut aimer) ; j’en passe et des meilleures. Le tout agrémenté d’une soupe bien épaisse, tellement d’ailleurs qu’il faudra l’allonger plusieurs fois pour qu’elle accepte enfin de tomber moins brutalement dans mon stomac.

Après ce repas requinquant, il m’est apporté un appareil de compétition.

Waow, ça arrache un max, produit des étincelles à fonds. Même que cela commence à sentir le bois brûlé. Par contre niveau poussière, ça commence à devenir par trop conséquent, d’autant plus que - comme déjà signalé mais vous verrez que le rappel est loin d’être inutile - je ne vois pas super bien, je m’approche de plus en plus dangereusement de l’engin. Mes lunettes s’obscurcissent à vue d’œil et je sens de temps en temps comme des piques au niveau de mes jambes et ventre. Je me dis que sa puissance doit être vachement importante pour qu’elle envoie valser des copeaux de bois à si grande vitesse.

Je ralentis le rythme, essaye différentes manières de me positionner, de positionner l’engin… rien n’y fait, je continue à recevoir comme des piqûres. Même que cela commence à être douloureux. Bien, il est temps de regarder d’un peu plus près ce qui est en train de se passer.

Et là, oh surprise, je découvre dans mon pantalon et ma chemise des bouts de métal. Y en a un sacré paquet, partout, dans mes cheveux aussi. Je comprends mieux pourquoi cela ne me faisait pas du bien. Mais d’où elles viennent ces petites tiges ? Mais de la ponceuse pardi : il y a quasi la moitié de la roue qui s’est dénudée. Elle est même carrément foutue. Par ma façon de procéder, je l’ai détruite et me suis mis en danger. Je décide donc de changer de travail, cela me paraît nettement plus prudent.

Et me revoilà à re-transbahuter du bois, mais cette fois je ne suis pas seul,  l’opération se déroule du jardin - en pente très forte, un peu casse-gueule quoi – pour être remiser dans un endroit plus large – porte et remise - que samedi passé. Mais comme ce bois était celui qui retenait des ardoises murales qui viennent d’être enlevées, il reste encore équipé par ci par là de gros clous et de certains morceaux d’ardoise… pas facile facile à enlever tout ça. Faire et défaire, c’est toujours travailler. 

Néanmoins, à deux, le travail avance nettement plus vite : l’une centralise sur le haut du terrain les différents morceaux en les jetant les uns sur les autres, l’autre – c’est-à-dire je - les réduits en taille, les jette dans une brouette et les transporte vaille que vaille jusqu’à l’intérieur où il les ressort de la brouette pour les empiler. Voilà, le plus gros du travail effectué. 

Ceci dit, ça fatigue. Et ça fatigue même beaucoup. Je décide dès lors de me reposer un peu. Je vais m’asseoir juste pour un instant. Comment un homme assis alors qu’il y a tant et tant à faire ? Pas question.

Et de recevoir aussitôt un pinceau et une nouvelle mission : repeindre à l’extérieur des morceaux de paroi. « OK, mais je ne fais pas les bords sinon je vais en mettre partout. » Et malgré tout, arrive ce qui devait arriver, je déborde avec de la peinture blanche sur des poutres extérieures brunes.

Directement, je suis le bon conseil qui m’a été donné pour le cas où, et passe avec une loque mouillé dessus. Ah zut, loin de faire disparaître la marque, bien au contraire chacun de mes passages en provoque une extension. Et là, ce n’est plus une simple tache, c’est carrément devenu une ligne. Heureusement, un peintre professionnel pas loin a vu mon désarroi et vient discrètement passer une couche de brun. Grâce à son geste, on ne voit plus rien de ma maladresse.

Par contre, pour la tache de peinture sur ma belle chemise bleue, c’est à mon avis grandement foutu. Bin, ça y est, c’est fait : j’ai maintenant aussi une chemise pour bricoler.


Ceci dit, pour moi, c’est le signal qu’il est grand temps de m’arrêter, et cette fois c’est avec un bouquin que je vais m’asseoir sur une chaise. 

Mes amis de s’inquiéter de savoir si je suis fâché et me pose la question. « Non, non, c’est juste que j’ai conscience de mes limites et veut veiller à satisfaire mes propres besoins. » 

Et de me lancer dans la lecture de « Mange, prie, aime » de Elizabeth Gilbert : comme quoi, encore et toujours l’Inde. Depuis mon séjour d’un mois l’an dernier à pareil époque, ce pays ne me quitte décidément plus, même s'il faut bien reconnaître qu'il ne m'a pas fait franchement évolué en termes de "bricoleur de génie", quoique ...

mercredi 7 juin 2017

Concours "Reine Elisabeth" -,Finale violoncelle



A la toute dernière minute, via une amie qui a eu une place à un tarif sacrifié via un ami, et qui ne peut s’y rentre pour cause de travail « en retard », me voici en route pour le dernier jour de ce concours prestigieux.

Fort de ma dernière expérience automobile pour aller aux« Bozart », j’ai changé d’itinéraire et suis, cette fois, fort heureusement, arrivé sans encombre. 

En plus, peu de file au Parking où il est amusant d’apercevoir tous ces gens, pour la plupart sur leur trente et un, s’épiant les uns les autres afin de voir s’ils sont vus. 

Cette dame d’un  certain âge que je croise à l’entrée du garage, elle à pied, moi dans ma Tata (Jaguar a  été racheté par les indiens), jette un coup furtif au conducteur.

Eh oui Madâme, ce n’est que moi !

Ceci dit l’inverse se produira quand, au même endroit, cette fois c’est môa qui suis à pied et croise une belle Ferrari grise. J’ai regardé. Non, ce n’était pas mon cousin au volant !

A l’entrée des Beaux-Arts, petit moment de chaleur, après le passage au « scanner » debout les bras écartés de face puis de dos, à la première réception on me dit d’aller à une seconde où là il y a deux guichets : un pour les VIP, un pour les journalistes. N’étant pas journaliste, je vais aux VIP.

J’me présente et demande ma place au nom de X de la fondation Y avec numéro de mon siège et lettre de l’allée. 

La dame me regarde de travers : « Mais vous êtes qui ? » Je redonne mon nom et lui signale que c’est sans importance puisque une place m’a été réservé par etc. 

Elle m’arrache mon bout de papier pour lire ce que je lui raconte. Pour ceux qui me connaissent, ils savent que j’ai une écriture de médecin sans pourtant en avoir suivi la formation. J’ai, en quelque sorte, gagné 9 ans. 

Elle est donc généralement totalement illisible même quand je fais des efforts. Et comme là, j’avais écrit pour moi... Autant dire qu’avoir ce papier dans les mains ne lui sert strictement à rien. Et de me déclarer : « cela ne me dit rien. Allez voir à côté », soit du côté des journalistes. 

Autrement dit, elle me renvoie donc purement et simplement bouler sans plus m’accorder aucun regard. Je n’avais sans doute pas dû être assez hautain dans mon expression ! Par chance, à côté, c’est une charmante dame qui m’écoute avec attention et me répond : « Ecoutez, la seule chose que je peux faire, c’est vous donner la dernière place pour journaliste que j’ai. Je ne sais pas si la vôtre est meilleure ou pas. Mais comme ça vous pouvez rentrer et vous rendre à votre place. Si elle est libre, prenez-là. Sinon, vous aurez toujours cette place ci ».

Je la remercie chaleureusement et me présente aux sbires qui scannent cette fois non plus les personnes mais les tickets. En le regardant, l’un d’eux me dit : « pour vous en bas à droite ».

En fait, j’ai une autre place : « orchestre, allée X numéro Y ».

Il m’arrache mon ticket des mains. Dis donc c’est une manie chez eux. Je serais quand même curieux de voir quelle type de formation on leur fait suivre pour faire leur boulot : « alors surtout, c’est très important pour vous faire respecter, ne soyez pas aimable, jamais au grand jamais, et n’oubliez pas de systématiquement arracher le papier des mains de votre interlocuteur. » 

Et celui-ci de clamer d’un ton très énervé : « Moi, Monsieur, je ne regarde que le ticket, et votre ticket vous envoie en bas à droite, c’est tout, allez » du genre « circulez, il n’y a rien à voir ». 

Je n’insiste pas et vais trouver une petite dame un peu plus loin qui distribue des dépliants. Elle est bien plus sympathique et m’indique le bon chemin. Il se fait que pour le début, c’est le même que celui qui m’avait été aboyé, mais le point d’arrivée est bien sûr différent. 

C’est d’ailleurs une excellente place avec un couloir à ma gauche et devant moi : donc je ne suis pas coincé entre deux personnes et j’ai de la place pour les jambes, euh une fois qu’il n’y aura plus tous ces gens qui circulent.

J’entends derrière moi un «Oh, comment ça va, dis ? » dans un claironnement de ton « zoutois » qui monte en crescendo d’une façon telle qu’il ne peut qu’être entendu. Après tout on est aux Beaux-Arts et on est venu pour entendre…

La sonnette sonne. C’est son rôle.

Elle provoque un mouvement de panique BCBG : chacun s’affichant à la recherche de son siège, l’air de rien ! Genre : on est des habitués. C’qui fait qu’on connaît par cœur l’emplacement de toutes les allées et la numérotation des places. 

Et pourtant, cela se déroule avec des hésitations manifestes, des regards qui commencent à désespérer et des « pourtant je suis sûr que c’était là nos places » pour revenir plus tard dans un « c’est bien ça, nous sommes ici »

Et le clairon zoutois de claironner à nouveau « Moi, je préfère celle-là » en laissant Madame, plantée, là, en une fois toute seule, un peu étonnée quand même. « J’ai un Monsieur trop grand devant ». J’avoue être tenté de me retourner pour voir si ce n’est pas plutôt lui qui serait trop petit …

Mon voisin a pris d’autorité mon accoudoir droit et pour applaudir l’entrée des musiciens tapote aussi discrètement que légèrement d’une main celle posée négligemment sur le programme de la soirée.

Applaudissement poli du public pour l’entrée du jury et nourri pour celle de la reine qui nous salue d’une main un peu comme le ferait un cycliste, soit d’un geste populaire, même s’il a dû être savamment étudié et répété.

Cela commence par le morceau imposé d’un compositeur contemporain japonais qui doit être quand même assez torturé pour écrire des trucs comme ça, soit des sons discordants que n’auraient pas dédaignés Hitchcock dans son film Psychose au moment de la fameuse scène de la douche. 

La tension dramatique d’ailleurs monte de plus en plus, et cela me devient de moins en moins auditivement supportable.

Mais tous les spectateurs – auditeurs ont l’air de se satisfaire de ces sons intello-japonisant-torturés au violoncelle auxquels se mélangent des notes cristallines bienvenues émanant d’un xylophone au milieu des cris de violons accompagnés de grattements de gong et de cuivres qui se lamentent.

Quand les musiciens s’arrêtent, le silence qui suit pendant plusieurs secondes avant les applaudissements est impressionnant… Et puis le jury se met à applaudir. Ce qui donne l’autorisation au public de le faire également. Pour s’y joindre, le chef d’orchestre tape dans sa main avec sa baguette. Cela doit quand même lui faire mal, mais il semble fort enthousiaste.

Et le morceau suivant de s’entamer.

Comme je suis parti en mode audition images cinéma, les titres défilent dans ma tête : Colombo en Espagne (oui je sais, c’est de la TV et il n’a jamais fait d’enquête en Espagne), Vertigo, L’homme qui en savait trop, Les hauts de hurle-vent version romantique, Les aventures de Michel Strogoff version russo-tzigane, M le maudit, La mort aux trousses, etc. Oui je sais, j’aime bien Hitch. Mais au fur et à mesure du temps qui passe, je finis par totalement me faire happer par le jeu éblouissant du violoncelliste et l’ampleur musicale qui se dégage de cet orchestre philharmonique bruxellois en exercice.

En fait – mais je ne le sais pas encore – j’ai eu la chance exceptionnelle et un plaisir rare : entendre en direct et in situ le futur gagnant.

Entracte pour une courte pause cigarette où je rencontre un collègue d’Epsilon et son épouse (ce qui est aussi inattendu que sympa), passage devant ces dames plus ou moins gênées de faire publiquement la file pour une petite ou grosse commission, un coca, et c’est reparti pour écouter la même chose différemment.

Derrière moi, cela parle bruyamment allemand, et les flamands dans les couloirs et ici sont bien présents, si pas en nombre, quoique, en tous cas en bruits et tenues, à défaut de savoir se tenir. 

Quelle mauvaise langue je suis ! Donnons donc quelques exemples : de la rangée devant émergent ostensiblement des bretelles de soutien-gorge rouge écarlate, de la rangée à ma gauche des baskets d’une telle blancheur qu’elles n’ont jamais dû voir un terrain de tennis de leur vie, le siège devant ces chaussures, un type est occupé avec son PC. Et d’aucuns ont enlevés leur veston et sont en bras de chemise…

Le brouhaha s’atténue en même temps que les lumières mais le clairon zoutois, encore lui, toujours le même, trouve encore le moyen de se faire entendre : « Môa, le chant et le piano, j’aime bien ».

De là, à faire comprendre qu’il s’emmerde, il n’y a qu’un pas. Et vu le prix des places, y en a qu’on les moyens pour s’embêter … entre mélomanes.

Cette deuxième heure, cette fois avec un violoncelliste russe (le premier était un français), je ne la vois pour ainsi dire pas passer (euh, mon voisin non plus, il s’est endormi et ronfle un peu comme il tape dans les mains, très discrètement) tellement je suis embarqué par ce musicien qui vit totalement sa musique. Tout son corps et son visage sont transportés. Même quand ce n’est pas à lui de jouer, il se dodeline sur son siège littéralement possédé par la musique. A la fin de sa prestation ce sera d’ailleurs une standing ovation largement méritée.

Et c’est la tête emplie de toute cette musique que je retourne au parking en saluant au passage deux musiciens de rue : l’un avec son piano à bretelles et l’autre avec son harmonica. Autres lieux, autres genres. 

Toutefois,  la musique est et restera toujours de la musique, qu’elle soit à la scène ou à la rue.

Ma soirée fut excellente. J’espère vous en avoir fait profiter quelque peu.